vendredi 22 janvier 2010

Plus d'attente à Genève

L'A380 est reparti, on peut donc recommencer à jouer tranquilles. Du coup ce matin je me suis dit (enfin on me l'a surtout demandé avec insistance) que j'allais repartir à Rome. Mais comme il n'y avait pas de brouillard alors que c'était prévu comme ça, on s'est dit qu'on allait laisser jouer les mécanos pendant 1h30 avec notre avion histoire de justifier le petit dej' tranquille dans la cabine avec les hôtesses.

Bon allez c'est pas tout ça, mais l'avion est réparé, les passagers embarqués, la brume dissipée (enfin transformée en plafond bas), maintenant il faut décoller. Décollage auquel je m'applique d'autant qu'on emmène un mécano avec nous dans le poste. 600 pieds floutch dans la couche. Booooooon... Et hop 1500 pieds plus haut on trouve le soleil et les Alpes blanches qui justifient à eux seuls le réveil à 4:45 ce matin.

Virage à droite, puis à gauche pour longer le Mont Blanc, encore lui...



Manifestement, d'autres ont eu moins de courage et ont préféré faire demi tour...



En arrivant sur l'Italie, la plaine est couverte d'une épaisse couche de brouillard, on ne verra rien jusqu'à Florence. Seule Gênes émerge doucement.



Arrivés à Rome, l'escale fonctionne évidemment au rythme habituel. Malgré cela on arrive à se dépêtrer et à tenir notre créneau. Décollage en 25 face à la mer, et direction Florence. Notre demande de raccourci est acceptée par le contrôleur romain qui nous autorise à faire route sur AOSTA, tout au nord de l'Italie. Logiquement, nous retrouvons le même paysage qu'à l'aller, en photo inversée cette fois...



De l'autre côté des Alpes, le bassin lémanique nous apparaît sous les nuages. Le Salève émerge à peine...



C'est toujours la 05 en service, la Montagne de Vuache joue avec le vent et les nuages pour donner l'impression que la couche se déverse dans la plaine.



Nous arrivons finalement en finale à Genève après avoir traversé une fine couche qui filtre le soleil. Dommage...



Allez demain Nice, il paraît qu'il va faire beau!

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